31 août 2006

sweet ; music

à essayerlireécouter-z-et-déguster:

Bedouin Soundclash, le groupe de Toronto qui a fait l'ouverture de Cat Empire lors de leur passage à Montréal pendant le Festival de Jazz. When the Night Hears My Song est la dernière chanson en liste pour ma bande-sonore de l'été (pour écouter).

Sugar High Fridays, ou la preuve que le foodism est un mouvement à forte saveur australienne (notez d'où viennent les auteurs des recettes) - bien que l'événement lui-même soit une invention canadienne. Une fois par mois, publier sur son propre blog une recette de dessert *, si possible avec photo, reliée à un thème déterminé par l'hôte du moment - août était dédié aux conserves. Rhhhaaaaaa.... j'en bave rien qu'à lire les titres des recettes! (surtout la costarde aux bleuets... hmmmm...)
* l'hôte du mois de septembre innove et donne la chance aux non-bloggeurs de participer en publiant leur recette sur une site mis sur pied à cet effet. Si la grand-tante de 80 ans peut le faire, vous aussi - sortez vos tabliers, l'informatique n'est plus un obstacle à la cuisine-en-ligne!


pour une bonne définition de ce qu'est un/e foodie

Pas de nouvelles = bonne nouvelles

= je vais bien


même s'il ne se passe pas grand chose





Brèves du moment:

Le Festival des Films du Monde de Montréal bat son plein - j'ai eu tellement de plaisir au Melbourne Film Festival l'an dernier, je croyais profiter de celui de Montréal, surtout des films gratuits présentés à la Place-des-Arts... et pourtant... est-ce la ville? l'organisation? mon horaire? les gens avec qui aller voir les films? le fait que je ne suis pas à l'autre bout du monde?

Parlant debout du monde - me voici une vraie de vraie kiwi (kiwie au féminin?), notre petite famille reconstituée vient d'être officiellement acceptée en tant que résidents permanents de la Nouvelle-Zélande. Départ prévu quelque part en Novembre.

Mes deux derniers mois au Canada s'organisent tranquillement - je suis encore et toujours la reine de la procrastination - avec le retour des cours de Baladi, peut-être bien du Tango aussi, la finalisation de mon application pour l'université de Canterbury, et la vente de garage du siècle à organiser pour la fin de Septembre.

Je constate également que je suis tout à fait heureuse d'observer la rentrée des classes de loin, sans y participer. Je retournerai à l'université au printemps prochain - qui sera en fait mon automne néozélandais - mais je profite du moment non-académique sans le moindre regret. Pour ceux/celles qui sont de nouveau plongés dans les cours/recherche/rédaction, je vous souhaite une Bonne Rentrée!!!

18 août 2006

et d'autres fois, tout fonctionne comme par magie!

malgré toutes les preuve du contraire que j'ai décrites jusqu'ici, ma bonne vieille caméra-plus-âgée-que-moi prend toujours d'excellente photos et permet des effets d'enfer - à preuve ce focus incroyable et spontané (moi qui ai de sérieuses tendances au flou lorsque je limite la profondeur de champ) sur Daria, avec en arrière plan la parade de la Carifiesta (sur René-Lévesque il y a quelques semaines de cela):

14 août 2006

Ça y est, j'en pleure...

Je devrais être au lit, je travaille demain matin, mais en revenant d'un bbq chez des amis, j'ai ouvert la télévision pour les nouvelles de 23h et je suis tombée sur la 2e partie du documentaire The Age of AIDS présenté sur CBCNewsworld. Je suis restée devant l'écran jusqu'à la fin, et encore pour CBC Sunday Night et leur présentation de la méga-conférence AIDS 2006 - Time to deliver qui commence demain à Toronto - le plus grand rassemblement au monde de spécialistes, scientifiques et activistes, entièrement consacré au SIDA.

Ce qui m'a fait pleurer, c'est une groupes de grand-mères africaines chantant We Shall Overcome devant la foule assemblée pour le
Grandmothers to Grandmothers Gathering, organisé et financé par la fondation Stephen Lewis. Cent grand-mères africaines, qui élèvent toutes leurs petits-enfants (2, 8, 15 petits-enfants chacune) rendus orphelins par l'épidémie de SIDA qui ravage l'Afrique, ont été invitées à assister et à participer à la conférence, en compagnie des grand-mères canadiennes qui constituent l'autre partie de Grandmothers to Grandmothers.

Pour ceux-z-et celles qui ne reconnaissent pas encore le nom de Stephen Lewis, je recommande le livre qui m'a ouvert les yeux plus que ce que j'aurais aimé sur la situaton en Afrique et l'inefficacité de l'ONU (merci Anaïs):
Race Against Time. Stephen Lewis est l'envoyé spécial des Nations Unies pour le SIDA en Afrique, après avoir été l'ambassadeur canadien à l'ONU pendant plusieurs années - il connaît très, très bien ce dont il parle, et il en parle avec beaucoup d'éloquence.

La
Fondation Stephen Lewis

La
conférence AIDS 2006

Le
site du dossier Planète SIDA de Radio-Canada - le journaliste scientifique Yanick Villedieu suivra la conférence de Toronto et présentera une version spéciale de son émission les Années Lumières: des reportages et des entrevue sur ce qui se passe à la conférence, tous les soirs de la semaine à 18h sur les ondes de la Première Chaîne au 95,1FM (pour Montréal).

Je vous encourage à écouter et à lire sur le sujet. Parce que oui, c'est déprimant, mais surtout, c'est très très très important. Pour tout le monde.

13 août 2006

The Birds



Goélands insistants qui nous volaient quelques pieds au-desus de la tête, en faisant du sur-place grâce au vent - ils ont réussi à prendre une brochette de poulet directement des mains d'une fille qui avait tourné la tête quelques instants!

L'effet oppressant est dû aux piles déjà fatiguées, quelques heures avant la photo précédente.

12 août 2006

art accidentel

rencontre d'un vieil appareil photo les piles à plat et d'une plage ensoleillée de fin de journée à Philip Island, Australie:

08 août 2006

heureux hasard

un peu par chance, un peu en réponse à ma soeur également cycliste...

ma réussite de la semaine: faire le tour de la moitié est de l'île de Montréal à vélo! 50km en 4h30, incluant la pause-crème-glacée quelque part dans Pointe-aux-Trembles.

Un mélange très aléatoire de pistes cyclables, de chaussée partagée et de "liens cyclables"(un peu confus, les liens cyclable... j'ai l'impression qu'ils ont manqué de peinture à certains moments) m'ont menée du centre-ville à Le Gardeur en passant par les raffineries d'Hochelaga-Maisonneuve, puis de retour au centre-ville en longeant Montréal-Nord et le Rivière des Prairies. J'avoue que j'aurais pu choisir un plus bel endroit pour passer mon dimanche après-midi en vélo, mais mon but était plus de savoir si j'étais capable de le faire que d,admirer le paysage - et j'avais envie de voir le bout de l'île. Conclusion: je suis capable (même pas de courbatures!) mais le bout de l'île n'a malheureusement vraiment rien de bien spécial...

Je dois mentionner l'excellente et très pratique carte du réseau cyclable de Montréal trouvée récemment - gratuite, j'en ai pris 3 exemplaires - qui m'aide à me retrouver dans le dédale des pistes mal indiquées de la métropole. Autre avantage: apprendre à des touristes américains croisés en chemin et un peu perdus que Montréal est en fait une île. Ouaip. Une île.

*****

Également vu/entendu/fait/regretté ces derniers temps:

vu dimanche, en chemin vers la piste cyclable - 15 000 manifestants marchant sur St-Denis sous un soleil de plomb pour protester contre l'attitude du gouvernement canadien face à la crise au Liban.

regretté dimanche, au coin Duluth et St-Denis - le film mal engagé dans mon appareil photo, dont je me suis rendu compte à la photo#28. Vous devinez la suite... (au moins, avec le digital, on s'en rends compte tout de suite s'il ya un problème!)
* particulièrement regretté lorsqu'au milieu de la parade sont apparus 7 juifs ultra-orthodoxes tout de noir vêtus, avec chapeaux et bigoudis, portant à bout de bras des drapeaux libanais. J'en ai eu des frissons dans le dos. Ils ont ensuite été amenés à la course au tout devant de la manifestation, pour faire plaisir aux médias, mais au coin de Duluth ils étaient encore presque non-politiques, juste
dans la marche, comme tout le monde.

vu dimanche encore, coin Ste-Catherine et St-Denis, toujours en chemin vers la difficile-à-rejoindre piste cyclable - 8 gais & lesbiennes dansant en ligne sur de la musique country pour une démonstration, sur le site de Divers/Cité. Leur musique presque enterrée par les cris et les slogans de la manifestation qui passait à quelques mètre de là, ils continuaient de danser comme si de rien n'était, complètement isolés du mouvement social se déroulant de l'autre côté de la grande clôture grillagée bleue délimitant le site du festival.

Entendu il y a deux semaines - l'Orchestre Symphonique de Montréal, gratuitement, en plein air au Parc Maisonneuve. 2 000 personnes assises dans l'herbe à suivre le rythme toutes ensemble, de la tête et des épaule; les bourrasques musicales, quand le vent tombe ou change de direction et que les notes sont soudain très claires; les nuages orageux à la fois sombres et rose flamboyant dans le couché de soleil derrière les spectateurs. C'était de toute beauté!

Regretté jeudi dernier, en sortant du film quelques mètres de là
. The Fog of War - la fermeture définitive du Cinéma du Parc. Au moins j'ai réussit à utiliser toutes les entrées qu'il restait sur ma carte de membre!

Entendu jeudi dernier, en sortant du film
The Fog of War - selon toute probabilité, le Cinéma du Parc devrait être racheté bientôt et ré-ouvrir dans un mois ou deux. Tout n'est pas perdu! (quoi qu'on ne sait pas quel genre de programmation les nouveaux proprios mettront à l'affiche)


Je termine d'écrire à mon blog en pensant à Kermit (cliquez pour agrandir):

04 août 2006

rhaaaaaaaaaa......

Je ne sais plus s'il faut en rire ou en pleurer (ou courir se cahcer au fin fond du bois):

Les chrétiens évangéliques américains se réjouissent et supportent Israel dans ses attaques contre le Liban - la fin du monde approche enfin!

L'interprétation au pied de la lettre de la bible à laquelle croient 25% de la population américaine (plus que le double de la population du Canada!), qui était présentée de façon romancée mais tout de même inquiétante dans la série de fiction apocalyptique Left Behind, s'est retrouvée dans les nouvelles ce soir, dans un reportage de l'émission Newsline sur le réseau ABC. Pour résumer en quelques mots - ce qui est loin de rendre justice à cette folie - le conflit au Moyen-Orient est un signe définitif que l'Armaggedon (la fin du monde) est sur le point d'arriver, suivi de peu par le retour de Jésus qui choisira les Justes et laissera mourir tous les autres dans des souffrances atroces. Le retour des Juifs en Israel est un des signes précurseurs - bien entendu, à l'arrivée du Christ, ils se convertiront à la "vraie foi" ou mourront dans la bataille d'Armaggedon, ou simplement dans d'atroces souffrances comme le reste d'entre nous. Bref, fini le judaïsme, d'une manière ou d'une autre.

Ce qui n'a pas empêché l'ambassadeur d'Israël à Washington de participer à une méga-conférence organisée par le nouveau groupe lobyiste Chrétiens pour Israël... le plus drôle - et le plus tragique? mon rire avait une sonorité quelque peu hystérique - est probablement l'opinion très terre-à-terre de M. l'ambassadeur sur la fin 'religieuse' de l'affaire:

After all he says, he is not a theologian, and the only question is whether this is the messiah's first arrival, as Jews believe, or his return.

"When the messiah comes we will ask him if he coming or returning and that would establish if we would all be Jews of Christians," Ayalon said. "Until he comes, I don't worry myself about this."

Un je-m'en-foutisme sincère? ou une approche 'peu importe ce qu'ils pensent tant qu'ils nous supportent et nous financent' plus officielle? dur de savoir - après tout, c'est un diplomate qui parle.

Ce qui vient s'ajouter à ma peur grandissante des Américains chrétiens fondamentalistes de droite (comme si le titre n'était pas suffisant!), amplifiée écemment par la lecture d'un article sur l'indépendance judiciaire paru dans le magazine Mother Jones du mois de juillet. À vous donner des frissons dans le dos, avec ou sans connaissance du droit.

Et de façon surprenamment appropriée, je viens tout juste de voir The Fog of War, un documentaire sur Robert McNamara, secrétaire à la défense aux États-Unis pendant, entre autres, la guerre du Vietnam. Il s'agit d'une longue entrevue avec l'homme en question, qui a aujourd'hui 85 ans, entrecoupée et/ou supperposée d'images d'archive illustrant les événements dont McNamara parle à l'écran. Il est vif, il est intelligent, il est fascinant - et étonamment critique de ses actions et des décisions prises pendant sa carrière politique. La technique d'entrevue est telle qu'il regarde toujours directement la caméra - j'ai eu l'impression de faire partie de la conversation à laquelle j'assistais. Le film avance, n'est jamais statique ou ennuyant (malgré les ronflement d'un monsieur dans la salle) et suit un rythme imposé par les 11 'chapitres' suggérés dans le sous-titre: 11 leçons tirée de la vie de Robert S. McNamara. Malgré le fait que le film est paru en 2004, le commentaire du critique de film Roger Ebert me semble toujours aussi juste:
I cannot imagine the circumstances under which Donald Rumsfeld, the current Secretary of Defense, would not want to see this film about his predecessor, having recycled and even improved upon McNamara's mistakes.
Je doute qu'il ne change de tactique face au conflit au Liban.