Ça y est, j'en pleure...
Je devrais être au lit, je travaille demain matin, mais en revenant d'un bbq chez des amis, j'ai ouvert la télévision pour les nouvelles de 23h et je suis tombée sur la 2e partie du documentaire The Age of AIDS présenté sur CBCNewsworld. Je suis restée devant l'écran jusqu'à la fin, et encore pour CBC Sunday Night et leur présentation de la méga-conférence AIDS 2006 - Time to deliver qui commence demain à Toronto - le plus grand rassemblement au monde de spécialistes, scientifiques et activistes, entièrement consacré au SIDA.
Ce qui m'a fait pleurer, c'est une groupes de grand-mères africaines chantant We Shall Overcome devant la foule assemblée pour le Grandmothers to Grandmothers Gathering, organisé et financé par la fondation Stephen Lewis. Cent grand-mères africaines, qui élèvent toutes leurs petits-enfants (2, 8, 15 petits-enfants chacune) rendus orphelins par l'épidémie de SIDA qui ravage l'Afrique, ont été invitées à assister et à participer à la conférence, en compagnie des grand-mères canadiennes qui constituent l'autre partie de Grandmothers to Grandmothers.
Pour ceux-z-et celles qui ne reconnaissent pas encore le nom de Stephen Lewis, je recommande le livre qui m'a ouvert les yeux plus que ce que j'aurais aimé sur la situaton en Afrique et l'inefficacité de l'ONU (merci Anaïs): Race Against Time. Stephen Lewis est l'envoyé spécial des Nations Unies pour le SIDA en Afrique, après avoir été l'ambassadeur canadien à l'ONU pendant plusieurs années - il connaît très, très bien ce dont il parle, et il en parle avec beaucoup d'éloquence.
La Fondation Stephen Lewis
La conférence AIDS 2006
Le site du dossier Planète SIDA de Radio-Canada - le journaliste scientifique Yanick Villedieu suivra la conférence de Toronto et présentera une version spéciale de son émission les Années Lumières: des reportages et des entrevue sur ce qui se passe à la conférence, tous les soirs de la semaine à 18h sur les ondes de la Première Chaîne au 95,1FM (pour Montréal).
Je vous encourage à écouter et à lire sur le sujet. Parce que oui, c'est déprimant, mais surtout, c'est très très très important. Pour tout le monde.
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