The Rapa Nui Had a Dream
journée déprimante, froide (OK, probablement peu de sympathie à recevoir quand "froid" veut dire à peu près 17 Celcius - mais c'est l'ÉTÉ ici!) et sans énergie - ça filait pas.
Mais après être allée reconduire ma mère à l'aéroport "international" d'Hamilton en après-midi, je suis allée faire un petit tour au Community Law Centre et le feeling de la journée a pris un tour pour le meilleur.
Premièrement, tout le monde que j'ai croisé s'est souvenu de mon nom. C'est vrai qu'une fille qui s'appelle Frédérique fait toujours un certain effet chez les anglophone, et les Néo-zélandais, comme on le sait, sont anglophones. Mais les 5 personnes du bureau s'en sont souvenu alors que je n'ai passé qu'une courte journée là-bas il y a plus qu'une semaine!
Deuxièmement, à peine une minute après mon arrivée ils m'ont demandé de faire une entrevue impropmptue pour un client qui s'était présenté en retard à son rendez-vous et avait manqué le case worker qu'il devait rencontrer. La situation du client était finalement simple, mais pleine de détails qui ont demandé un sérieux démêlage des sentences possibles sous le Land Transport Act et le Sentencing Act de notre part. Rien de tel qu'un cas motivant et intéressant pour remonter le moral! Même si le CLC n'aura pas besoin de mes services bénévoles avant la mi-janvier - ils ferment du 21 décembre au 15 janvier pour Noël...
J'ai terminé la soirée en finissant de lire l'excellent The Curious Incident of the Dog in the Night-Time, après quoi je suis tombée sur le documentaire The Rapa Nui Had A Dream à la télévision. Le livre est un roman dont le narrateur est un jeune autiste de 15 ans; l'histoire le suit dans une aventure de détective pour trouver le meurtrier de Wellington, le chien d'une voisine, et au cours de laquelle il trouve... mais non, je ne vais rien révéler, ça vous gâcherait vriament le plaisir de le lire! Quant au film, il s'agit d'un documentaire réalisé par un Français sur les Rapa Nui, le peule autochtone de l'Île de Pâques, et sur leurs effort pour conserver leur culture et défendre leurs droits face à l'oppression du gouvernement chilien. Selon la plupart des livres d'histoire, les derniers Rapa Nuis sont mort avant 1900 - et pourtant, quelques familles se battent encore pour être reconnues, tout en célébrant leurs traditions et en revandiquant le retour sur l'Île de tous les artéfacts pris/volés par les Européens. J'étais déjà fatiguée alors je n'ai pas suivi le fil de l'hitoire - dite dans la langue maori-espagnole des intervenants et sous-titrée - pour tout le film. Cependant, c'est un sujet complètement unique et nouveau, et une histoire de droit autochtone peu commune: un peuple ayant existé historiquement et qui se bat pour être simplement reconnu comme vivant.
Continuez de sauver la planète et de sauver ma peau - je commence à avoir l'air un peu moins brûlée!
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